Consultant en prospective indépendant

Issu d'une famille juive du shul de Kalish ( poland ) , mon Grand-Père , bien qu'ayant peu d'information à ce sujet ,connaissait 7 langues dont le yiddish.

Analyse des enjeux du monde contemporain et des évolutions possibles afin de prévoir les développements futurs.

Analyse et création de projets .

Préparez-vous aujourd'hui à demain et prenez de bonnes décisions stratégiques.

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Hakham (hébreu: חכם « sage », également transcrit chakam, haham, hacham, plur. hakhamim) est un terme désignant une personne cultivée et instruite, qu'elle soit ou non juive.

Le terme n'est généralement pas employé dans le judaïsme rabbinique post-talmudique, qui lui préfère le terme de rav pour désigner un homme versé dans la Torah. Il est en revanche abondamment utilisé dans le karaïsme, un mouvement juif scripturaliste.

Le terme de hakham désigne dans les cinq Livres de la Torah une personne qui, acquérant ou ayant acquis un savoir, dans un domaine général ou particulier, joue souvent un rôle d'expert auprès des hommes et de conseiller auprès des puissants.

Il est appliqué indifféremment aux Israélites et aux non-Israélites, aux hommes et aux femmes et ne comporte pas forcément de connotation liée à l'intellect, pouvant désigner un artisan habile dans son art. Cependant, à partir des Nevi'im et plus encore des Ketouvim, la hokhma désigne davantage un entendement aux voies du monde, et le hakham est une personne versée dans ce domaine plus particulier. C'est également ce sens que recouvre le terme hakham dans les littératures talmudique et midrashique. Il peut y être employé pour désigner de façon indéterminée les hakhamim représentant la majorité anonyme de docteurs de la Loi, équivalant au rabbanan judéo-araméen, et indiquant que la Loi suit leur opinion et non celle de l'autorité isolée à laquelle ils sont opposés.

Il peut aussi désigner un dignitaire académique officiel. En ce sens, Ḥakham est déjà employé à l'époque du premier Sanhédrin, après la fin des persécutions de l'empereur Hadrien et la reconstruction de cette assemblée ; aux côtés de Shimon ben Gamliel, Nassi (président de cette assemblée) se tiennent Rabbi Nathan, en tant qu’av beit din (vice-président du Sanhédrin) et Rabbi Meïr, qui est le ḥakham. De même, Rabbi Shimon beRabbi officie à titre de hakham aux côtés de son frère, le Nassi Gamaliel III6. Il s'agit généralement de l'un des docteurs les plus éminents de sa génération et, d'après une baraïta (tradition orale non incluse dans la Mishna), le hakham est toujours choisi parmi les directeurs d'une maison d'étude privée, satellite du Grand Sanhédrin.

les fonctions tenues par le hakham sont incertaines. Il est peu probable qu'il ait été un arbitre en matière de permis et d'interdit religieux, ainsi que le suggère S.J.L. Rapoport ou qu'il ait, comme le pense Zecharias Frankel, eu pour tâche d'envisager une affaire sous tous ses angles avant de la soumettre à discussion. Selon Schechter et Ginzberg, l'office avait été créé pour permettre d'obtenir une majorité lors de différends entre le Nassi et l’av beit din dans les affaires du Sanhédrin. Tout aussi incertaines sont la durée pendant laquelle le hakham exerçait ses fonctions et l'origine de l'institution. Frankel avance, sans preuves suffisantes, que Rabbi Yehoshoua ben Hanania (début du II e siècle), fut le premier hakham.

Il semble en revanche établi que le poste demeura tant qu'il y eut une académie du Nassi8, et qu'il n'y en eut pas d'équivalent en Babylonie, le rapport entre l'exilarque et les directeurs académiques étant totalement différent de ce qu'il était en terre d'Israël. Dans le Talmud de Babylone, le hakham est un docteur de la Loi qui étudie principalement les traditions orales, alors que le sofer et le kara s'intéressent davantage à la Bible. Cependant, selon le Seder Olam Zoutta, s'il n'y eut pas de hakham dans les académies, l'exilarque s'attachait les services d'un hakham, qui le conseillait probablement dans le domaine religieux. Néanmoins, le Seder Olam Zoutta ayant été rédigé en terre d'Israël, il est possible que l'auteur ait transposé des coutumes et institutions locales à la Babylonie.

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